mardi 8 mars 2011

Traduction expresse : comment faire vite et bien ?

Dans un monde qui vit à mille à l’heure, la traduction professionnelle n’échappe pas à la course contre la montre que subissent les entreprises évoluant à l’échelle mondiale.

Publication de résultats financiers, communiqués de presse pour résoudre une crise, diffusion de brèves, il y a de multiples occasions d’être confronté au besoin de traduire en toute vitesse.

La sagesse populaire dicte que faire et vite et bien vont rarement de pair. Pourtant, (et heureusement quand la situation l’impose) il existe des moyens d’obtenir des traductions de qualité dans des délais serrés. Comme souvent, tout est question d’organisation et la traduction n’échappe pas à cette règle.

Pour dire vrai, il n’y pas une réponse universelle ni de recettes miracles mais des modes opératoires selon la problématique à traiter et les contraintes spécifiques.

Avant toute chose, ne pas se laisser emporter par l’urgence ou céder à la panique mais cerner précisément quelles sont les données du problème à résoudre ?

Le premier facteur à considérer est la volumétrie du document à traduire. L’unité de compte en traduction professionnelle, l’étalon de toute agence de traduction, c’est le mot. Pas la phrase, ni le nombre de caractères, ou encore moins la page, mais le mot source.

Pour la suite du billet, nous allons prendre deux cas de figures concrets pour dévoiler la meilleure façon de faire face à chaque situation. La première portera sur la traduction d’un communiqués de presse (un format éditorial excédant rarement les 750 mots) et la seconde sur un document bien plus gros, par exemple, une réponse à un appel d’offres de 10 000 mots.

Maintenant que les volumes sont posés, quelle est la productivité d’un traducteur professionnel ?

Un traducteur aguerri et expert de la thématique peut traiter 3 000 mots par jour. Cela peut même être d’avantage si le traducteur ou l’agence de traduction en charge de votre budget dispose d’une mémoire de traduction enrichie de travaux réalisés précédemment.

Selon ces éléments, nous pouvons donc établir que le communiqué de presse de 750 mots peut être traité en 2 heures (sur la base de 375 mots/heure) auxquelles il faut ajouter le temps de relecture (comptez 30 à 45 minutes) qui correspond au contrôle qualité. Au total, il faudra donc 3 heures pour obtenir la traduction de votre communiqué (pour un texte plus court ou plus long, je vous laisse faire les calculs).

Si la vie se résumait à de simples calculs mathématiques, elle serait bien monotone et tellement prévisible. Or vous devez prendre en compte la disponibilité de votre traducteur mais aussi l’heure à laquelle vous effectuez votre demande !

Généralement les communiqués sont écrits dans la journée, puis passent les étapes de validation interne(hiérarchie, service juridique ou financier, etc…) propres à chaque entreprise . Dans la pratique, la version finale est très souvent disponible en fin d’après midi.

Autrement dit, à l’heure à laquelle la journée de travail d’un traducteur professionnel se termine.

Fort heureusement, il existe une solution pour mettre à profit cette nuit qui s’annonce. Les agences de traduction, rompues à ce type d’exercice, possèdent un réseau de traducteurs implantés aux quatre coins de la planète.  Grâce à ce maillage et aux nouvelles technologies, elles profitent des décalages horaires pour faire exécuter, pendant votre sommeil, votre traduction aux Etats Unis, notamment sur la côte ouest où la journée débute à peine. Vous disposerez ainsi de votre document dès le lendemain matin à votre retour au bureau prêt à être diffusé.

Dans ce cas de figure, l’intérêt de recourir à une agence de traduction,disposant de bureaux sur plusieurs continents où des équipes se relaient 24h/24, est évident.

Passons désormais à notre second document, la réponse à un appel d’offres comptant 10 000 mots.

Si cette traduction était confiée à un traducteur indépendant, le délai de traduction hors relecture serait de 3 à 4 jours ouvrés.

Or, vous avez prix du retard dans la rédaction de votre offre et bien que vous connaissiez la date de remise depuis belle lurette, vous êtes au pied du mur et devez le retourner dans les 48H00. Bien sur il aurait été préférable d’associer votre prestataire de traduction au plus tôt à votre démarche. Cette dernière vous aurait prévenu des délais minimums pour travailler sereinement mais bon il est trop tard pour les reproches, soyons constructifs et voyons par quels moyens vous pouvez vous en sortir.

Une agence de traduction digne de ce nom, vous proposera de constituer un pool de traducteurs. Une équipe de professionnels composée de 2 à 3 traducteurs de langue maternelle, un relecteur et un chef de projet.

Au lancement du projet, le document sera analysé pour en tirer les expressions récurrentes. Cette étape qui vise à constituer un glossaire permet de lisser la terminologie entre les participants et assurer la cohérence finale de l’ensemble( compte tenu que la traduction sera réalisé par plusieurs intervenants). Le document source sera ensuite réparti entre les traducteurs. Le relecteur aura la charge d’harmoniser la document d’un point de vue stylistique.

Grâce à cette organisation, la traduction de votre document sera réalisée en 48H00 et qui plus est sans négliger la qualité et la fiabilité du document en langue étrangère.

En conclusion, en traduction professionnelle, il n’y a pas de problèmes insurmontables pour peu qu’on ait un prestataire à la hauteur.